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2003,
nouvelle escale, nouvel album. “Entre frères”, enregistré
à Dakar dans le studio de Yousou N’dour, avec le très
médiatisé “Plantation”, mais aussi “Pas
de problèmes” ou “L’escargot”, fait parler
de lui dans les médias et ouvre les scènes de France,
Belgique, Suisse et Allemagne. Partageant l’affiche avec des artistes
comme Burning Spear, Israël Vibration, Jimmy Cliff, Lee Perry,
Alpha Blondy, Touré Kounda, L.K.J, Capleton, Gladiators, Morgan
Heritage, Femi Kuti, Fishbone, Buju Banton, Luciano, Terence Trent D’Arby,
Amadou et Mariam, Pierpoljak, Tryo, Sinsemilia, Zebda, Mickey 3D, Rita
Mitsouko, la Kana family balade ses humeurs au fil des concerts. “Entre
frères” se vend à 55 000 exemplaires, avec un single
qui atteint les 350 000 ventes et donne au groupe une véritable
audience.
En 2008, après plusieurs années
d’absence et en pleine mutation de l’industrie du disque,
le groupe revient dans les bacs avec « Les fous, les savants
et les sages ». Entre reggae, soul, chanson française
et musique cubaine, ce 3e opus vient asseoir sa réputation avec
des titres diffusés en radio comme “Samouraï”
et “Terrorisés” et se vend à plus de 10 000
exemplaires. U Roy et Jah Mason s’invite dans de furieuses improvisations
Yardies et le groupe se lâche dans une musique plus afro-cubaine.
La tournée débute au New Morning à Paris, se déroule
sur 2 ans dans les salles de France et de Navarre, passe par Monaco
pour la fête de la musique, en Belgique, en Allemagne au Chiemsee
Reggae Summer, à l’Africa Festival et en Suisse au Montreux
Jazz festival.
Si l’inspiration Jamaïcaine
paraît évidente, Kana a toujours transgressé les
lois du genre en fusionnant au fil de ses albums les différents
courants musicaux qui l’influence. Atypique, en marge, jamais
là où on l’attend, dans les petites salles où
le combo a fait ses armes comme sur les grandes scènes, mais
aussi sur les ondes des grandes radios nationales, la KANA Family s’est
toujours affranchie des modes et poursuit sa route depuis 10 ans. |
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Aujourd’hui KANA présente son 4e album
studio, enregistré au creux de l’hiver dans le sud de
la France. “Internacional” est le plus radical des albums
du groupe. Enregistré « live and direct »
dans le pur esprit des productions “Motown”, l’univers
musical s’est encore élargi avec de belle rencontres
et les 14 titres s’enchainent en Français, Anglais, patois
Jamaïcain, Espagnol et Portugais sans le moindre soucis de cohésion.
De nouvelles voix viennent accompagner la Family pour un voyage affranchi
des barrières de style et de genre. Les textes évoquent
le combat et l’amour, la tendresse et la rébellion. La
musique porte le message au delà des frontières. Elle
se fait encore plus dépouillée et purement instrumentale
sur le volet “In dub”. KANA enfonce le clou, assumant
à cent pour cent sa fondation reggae, un son puissant dans
la tradition “Roots” des studios jamaïcains.
C’est avec un 1er album tout vert, éponyme,
enregistré à l’île Maurice que le public
les découvre en 2000. Coup de cœur de la Fnac, gagnant
du tremplin MCM et Garance, les Kana ouvrent le Reggae Garance Festival
à Bercy la même année et se produisent sur toutes
les scènes de l’hexagone. Avec des titres prônant
l’écologie active et la tolérance, pratiquant
un ton décalé et le second degré, Kana s’impose
en quelques mois comme l’un des groupes phare du reggae Français.
Le petit album vert se vend à plus de 45 000
exemplaires.
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